"Que ton aliment soit ton seul médicament."

(HIPPOCRATE)

L'alimentation

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« Nous sommes ce que nous mangeons »

Lorsque vous mangez un fruit, vous le croquez avec vos dents, vous le digérez avec votre salive et votre estomac, vous l’assimilez avec votre intestin. Les nutriments passent alors dans votre sang, puis dans vos cellules et exercent enfin leurs rôles, dictés par votre code génétique qui s’adapte lui-même à votre environnement. Pour ainsi dire, les constituants de cette pomme font désormais partie intégrante de vos cellules.

Notre corps, une extraordinaire machine d'autorégulation spontanée

La machinerie cellulaire est magnifiquement efficace : en toute circonstance, elle maintient son état d’équilibre, ce que l’on appelle son homéostasie.
C’est un peu comme si nous disposions d’un super maître d’œuvre pour notre maison, capable de la maintenir en parfait état quoi qu’il arrive : tout appareil cassé serait réparé ou remplacé, toute pièce vieillissante serait automatiquement rénovée ou rebâtie, tout serait toujours parfaitement rangé et si, malgré tous ces efforts, la maison ne remplissait plus pleinement son rôle, nous serions immédiatement relogés.
Plutôt sympathique comme perspective, non ? C’est ce que fait la cellule face aux agressions ou aux perturbations permanentes auxquelles elle est exposée. Elle va même jusqu’à programmer sa propre mort afin de laisser la place à une jeune cellule fonctionnelle.

L'alimentation transformée, l’aliment dit « mort »

Tout se complique lorsque les facteurs agressants (l’environnement, les molécules chimiques, le stress oxydatif, une sollicitation trop importante, etc.) deviennent trop importants ou lorsque la cellule ne dispose pas des nutriments essentiels à son bon fonctionnement.
Imaginez un peu comment réagirait notre maître d’œuvre s’il se faisait livrer des parpaings à la place de briques, ou si on lui demandait de bâtir des murs sans son équipe d’ouvriers. Ça coincerait…
C’est ce qu’il se passe face à la maladie : la cellule ne parvient plus à maintenir son homéostasie, les échanges sont perturbés et elle ne peut plus jouer efficacement son rôle de défense. Elle se désadapte ainsi de son environnement, au risque d’anticiper la programmation de sa propre mort. Apparaissent alors des troubles fonctionnels, à savoir des altérations de la qualité de vie, voire des perturbations biologiques, préambule à l’expression de pathologies métaboliques ou dégénératives.

La surconsommation des aliments transformés

Notre modèle alimentaire a été complètement bouleversé en quelques décennies : des baies, des légumes, des graines et de la viande sauvage, nous sommes passés aux sodas, au fast-food, aux céréales soufflés, à l’aspartam, aux plats préparés, au poulet élevé aux hormones et aux antibiotiques.

Autant dire le lien de la plupart des maladies modernes dans une société d’abondance alimentaire : la consommation a remplacé l’alimentation, dans un environnement où le plaisir gustatif artificiellement exacerbé surclasse l’importante du contenu de l’assiette sur la santé.

Manger en conscience

Nous sommes les principaux acteurs de notre santé. Nous avons le pouvoir de choisir ce que nous voulons mettre dans notre assiette, le pouvoir de bouger davantage ou de s’accorder des moments de détente intérieure. L’alimentation est notre premier médicament : c’est là une merveilleuse opportunité pour prendre soin de notre santé !

Apprenons

  • A mieux combiner notre assiette
  • A manger une alimentation dite « vivante »
  • A éviter le gavage alimentaire
  • A éviter les aliments transformés
  • A éviter le grignotage
  • A manger en conscience
  • Pratiquer une activité physique régulière

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