"L'homme de bien n'exige pas de l'autre qu'il soit parfait, il l'aide à accomplir ce qu'il a en lui de meilleur."

(Lao TSEU)

Coaching

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Le but du coaching : apprendre à penser positivement et générer de la motivation

Ma formation au Coaching a été faite au centre de formation Fullchanging, auprès d'un disciple de David Lefrançois qui intègre les avancées des Neurosciences dans la pratique du coaching. Je souhaite aujourd’hui partager avec vous quelques apports significatifs des Neurosciences dans la pratique du coaching. Ce que l’on cherche à faire en coaching, c’est à créer du changement et des nouvelles bonnes habitudes pérennes c’est-à-dire à créer de nouvelles connexions cérébrales. Or on se rend compte que la motivation et l’information ne suffisent pas à créer du changement. Car il est bien plus complexe que ce que l’on pense et fait appel à de nombreuses zones cérébrales et celles-ci peuvent nécessiter plus ou moins d’énergie pour fonctionner.

Brèves explications

Les Neurosciences par leur éclairage sur les fonctionnements du cerveau permettent un changement plus efficace et moins douloureux. Par les récentes découvertes sur la plasticité neuronale, c’est à dire la capacité à créer de nouvelles cellules souches du cerveau et de nouvelles connexions tout au long de sa vie, les scientifiques ont ouvert la porte de l’espoir dans de nombreux domaines dont le changement personnel. Si une expérience passée a laissé une trace, créer une connexion dans notre cerveau il est donc possible de ne pas réutiliser cette connexion mais d’en créer une nouvelle. Le changement devient donc possible.

Véritable ordinateur

Le changement a une influence directe sur une zone du cerveau, en particulier sur le cortex préfrontal, qui est assimilable au “processeur”. Comme sur un ordinateur, celui-ci a une capacité limitée et ne peut traiter que quelques pensées à la fois. Une fois la limite atteinte, nous ne sommes pas à l’aise, fatigués ou même parfois en colère.
En raison de cette capacité limitée et du niveau élevé de ressources nécessaires au fonctionnement du cortex préfrontal, d’autres zones du cerveau sont utilisées la plupart du temps (en fonctionnement “de croisière” qui correspond à notre zone de confort). Ces zones sont appelées les noyaux gris centraux et sont le centre des habitudes. Suivre une routine rend notre vie plus confortable.

Lorsque le changement est présenté comme le résultat de la réflexion d’autrui et comme une action qui doit être réalisée (typiquement, le « Tiens, tu pourrais faire ça, non ?!! »), notre cerveau n’a pas été impliqué dans la réflexion, il n’a pas investi l’énergie qui permet de créer les nouvelles connections nécessaires au nouveau comportement. Ceci augmente les signaux négatifs, les alertes de notre cerveau, la peur ressentie.
C’est ce que l’on appelle la résistance au changement.
Le meilleur moyen de piloter le changement est donc d’aider les personnes à aboutir à leur propre résolution et pour cela créer des moments propices à la pensée.

Croyances limitantes transformées en croyances ressources

C’est à ce niveau que le coach a un apport décisif. En posant des questions poussant l’individu à la réflexion. Il identifie avec le coaché la ou les croyances limitantes afin de les transmuter en croyances ressources. Il l'aide à avoir des idées neuves, et ainsi accroire l’activité du cerveau en créant de nouvelles connections cérébrales (neuroplasticité).

Éduquer de nouveau son cerveau

Une fois les idées clairement identifiées, le nouveau comportement doit être répété jusqu’à devenir une habitude qui deviendra un système stable de nouvelles connexions du cerveau.
Elles soulignent aussi l’importance de la visualisation : les cellules du cortex visuel sont plus nombreuses, plus profondes et plus riches que celles du cortex auditif. Pour le cerveau il n’y a pas de différence significative entre visualiser un concept dans la vraie vie et visualiser par l’esprit.
C’est ce qui explique le pouvoir de la visualisation dans le domaine du sport et le pouvoir des éléments visuels dans la compréhension de nouveaux concepts.

Les ondes cérébrales

Les Neurosciences ont également permis de mettre en évidence un lien entre certaines ondes émises par notre cerveau (les ondes Alpha) et notre performance. Celles- ci auraient de nombreux effets sur notre santé.
Parmi ces effets, on peut citer : le renforcement cérébral, une plus grande clarté d’esprit et de concentration, une facilité à s’endormir, le ralentissement du processus de vieillissement, l’amélioration des capacités du corps à se soigner seul, la créativité, la performance sportive, la performance professionnelle….
Elles identifient également un lien étroit entre croyances personnelles et peur au travers de l’étude des réactions de l’Amygdale (zone cérébrale en charge du traitement des émotions) et donnent des informations sur les moyens de déjouer ces fonctionnements du cerveau pour reprogrammer de nouvelles croyances.

Objectif final du coaching en neurosciences

Une démarche de coaching s’appuyant sur des connaissances neuroscientifiques permet donc, entre autres :

  • de réduire la peur (en s’attachant à donner de la visibilité sur l’objectif, le plan, les étapes et à préciser les actions).
  • de se concentrer (en dégageant les pensées parasites qui viennent sur le chemin de notre productivité).
  • et ainsi d’être plus efficace (en normalisant les émotions, en déjouant les pièges du cerveau).
  • APPRENEZ À

  • Comprendre la force des pensées qui sont en vous et en dehors de vous tout à la fois et qui, selon qu'elles soient positives ou négatives agissent sur l'esprit et la matière et vous rendent heureux ou malheureux.
  • Les circuits de pensées fonctionnent comme un boomerang. Une fois ce principe acquis, vous pouvez devenir une autre personne consciente de la force dégagée par une pensée.
  • Gérer vos émotions en transformant la réaction en acceptation, afin de garder votre intégrité énergétique.
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